Il n’y a pas consensus sur le réchauffement anthropique

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Je ne suis pas exactement climato-sceptique. Mon processus est de dire la réalité telle que je vois, et non pas comme je voudrais qu’elle soit. Et donc, ce que je vois, c’est qu’il n’y a pas consensus sur le réchauffement anthropique.

Un consensus c’est un état des discussions dans lequel plus personne autour de la table ne met un veto sur le texte en cours d’examen. Le Petit Robert dit : « nom masculin (mot latin) : accord entre plusieurs personnes« . Il en suffit d’un qui ne soit pas d’accord, et il n’y a pas consensus.

Prenons par exemple la publication de Willy Soon et ses collègues de 2021 [1], il dresse une liste de publications qui disent que le réchauffement est plutôt du à l’activité solaire. Et il dit que ces publications ne sont pas intégrées dans les analyses du GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat).

« Why were these dissenting scientific opinions in the literature not reflected in the various IPCC statements quoted above? »
Pourquoi ces opinions scientifiques divergentes dans la littérature n’ont-elles pas été reflétées dans les différentes déclarations du GIEC citées ci-dessus ?

Je cite d’autres passages :


« L’approche par consensus prive les décideurs politiques d’une vision complète de la pluralité des opinions scientifiques au sein et entre les différentes disciplines scientifiques qui étudient le problème du climat« .

« Nous soutenons que le débat sur le soleil et le climat est l’une des questions pour lesquelles les déclarations de « consensus » du GIEC ont été obtenues prématurément par la suppression d’opinions scientifiques divergentes« .

Donc, voici des auteurs de recherches qui ne sont pas d’accord avec l’hypothèse du réchauffement anthropique ; pour arriver à la conclusion qu’il y a consensus sur cette hypothèse, le GIEC les ignore.

Maintenant, on va voir que c’est le processus normal du GIEC.
Car le GIEC a pour but… Voici la MISSION DU GIEC (du livre de Jacob Nordangard [2]) :

« … analyser de manière exhaustive, objective, ouverte et transparente, les informations scientifiques, techniques et socio-économiques permettant de comprendre les fondements scientifiques du risque de changement climatique d’origine humaine, ses incidences potentielles et les possibilités d’adaptation et d’atténuation« .

Si tu travailles pour le GIEC et que tu te mets à avoir l’objectif de comprendre que le soleil influence le climat, on va te dire : « tu ne remplis pas la mission du GIEC », point à la ligne.

Ce que fait le GIEC a été imagé par le physicien à Strasbourg Daniel Husson, dans l’interview qu’il a donné à Clémence Houdiakova (https://www.youtube.com/watch?v=9OTVjJyio0s&t=200s) – je trouve cette image très pertinente :

« Ils prennent la litérature scientifique qui va dans le sens de leur mandat. Ils font un gros tas.
Et ils prennent la litérature qui n’est pas d’accord avec le point de vue canonique, disons. ils font un autre tas qui va dans la poubelle.
Et donc ils desservent le discours qu’on entend tout le temps et qui est à sens unique.
« 

Montrez la publication de Willy Soon à Madame Masson-Delmotte, elle ne répondra pas. Parce que ce n’est pas une scientifique, c’est une influenceuse du lobby nucléaire, c-a-d du lobby de la bombe nucléaire.

En conclusion, mon axe de travail, c’est de respecter l’esprit scientifique, il est de montrer que nous sommes manipulés par les médias de masse, aussi dans ce domaine : on nous assène qu’il y a « consensus scientifique » or, ce n’est pas vrai. Et du coup, j’ai tendance à devenir « climato-sceptique » mais en réalité cette question du climat, je m’en moque !

Je pense que l’écologie réside dans l’attention donnée aux autres humains, en supposant qu’une fois parvenu à un haut degré d’attention porté à son entourage humain, on porte le même degré d’attention à l’environnement non humain. Je crois que l’inverse ne fonctionne pas. C’est la thèse défendue par Murray Bookchin.

J’ai lu Jacob Nordangard « Les Rockefeller, maîtres du jeu » dans lequel il montre comment ce sont les fondations caritatives de l’empire Rockefeller qui ont financé les études scientifiques qui « montrent » l’origine anthropique du réchauffement dès les années 1950. À ce niveau-là de l’investigation, on en arrive toujours aux-mêmes suspects : les ultra-riches, ultra-puissants, qui en veulent toujours plus, de l’argent, de la puissance.

Version 1.0.0

[1] Soon et al. « How much has the Sun influenced Northern Hemisphere temperature trends? An ongoing debate » Research in Astronomy & Astrophysics, IOP Publishing, 2021 https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1674-4527/21/6/131

[2] Jacob Nordangard « Les Rockefeller, maîtres du jeu » Jean-Cyrille Godefroy 2023 (la version suédoise : 2019)

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A propos pplum-admin

Thèse de doctorat - Informatique Industrielle - INSA Toulouse - 1999 Licence professionnelle STER (Sciences et Technologies des Energies Renouvelables) - IUT Tarbes - 2004.

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